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Maxime Rodolphe Nouchy, plus connu sour le nom de Maxim Nucci voit le jour à Paris le 23 Février 1979. Passionné très jeune par la musique, il commence l'apprentissage de la guitare dès six ans et s'inscrit au Conservatoire dans la foulée. Véritablement surdoué, il s'inscrit au Musician Institute of London en 1994 et, lorsqu'il en sort diplômé du "Award Platinium Award" (équivalence de la mention très bien) quelques années plus tard, c'est pour y enseigner à son tour, devenant, de fait, le plus jeune professeur de l'Académie.

C’est aussi l’époque joyeuse de la création du groupe MAX, produit par Bernard Purdie (James Brown , Aretha Franklin…), des shows live dans les pubs londoniens, de la tournée du groupe anglais Brother 2 Brother qu’il accompagne sur scène sur pour sa tournée espagnole…

 

Croyant en ses chances de percer, il compose quelques titres et envoie plusieurs démos aux maisons de disques. Ayant attiré l'attention d'Universal Music, il rentre en contact avec Santiago « Santi » Casariego, ex-batteur de La Mano Negra, cousin de Manu Chao et futur maquignon de l'émission Popstars sur M6. C'est d'ailleurs au sein de ce show que débute professionnellement Nucci, en tant qu'arrangeur et réalisateur technique du disque du premier groupe formé à l'occasion de l'émission : L5. Si le succès de ces Spice Girls à la française est fulgurant, mais éphémère, Maxim Nucci profite de cette expérience professionnelle pour enregistrer un premier single solo : « Dis à l'amour ». Sans promotion, sans beaucoup d'originalité et, surtout, sans surprise, le disque passe inaperçu.

 

Si Maxim Nucci accède à la notoriété dans les années qui suivent, c'est davantage pour le couple qu'il forme à la ville avec la chanteuse Jenifer (elle aussi issue d'un show de télé-réalité, mais sur une chaîne concurrente) que pour ses compositions personnelles. En 2003, cependant, M6 lui demande de composer la bande originale d'une comédie musicale que la chaîne coproduit : Alive. Le film, en lui-même, est une oeuvre vraiment... particulière. Si l'on y voit un Richard Anconina absolument pas motivé se trémousser et chanter (faux) sur de la dance pop, et un Christophe Willem pas encore connu venir faire un caméo musical plutôt réussi, Maxim Nucci s'y voit confier le rôle du jeune premier idéaliste. N'étant pas comédien de formation, le jeune homme passe horriblement mal à l'écran, sauf précisément dans les scènes où il ne lui est demandé que de chanter et dans lesquelles il se montre crédible.

Sans surprise, la bande originale est axée vers un public de jeunes amateurs de R&B et, si certains morceaux surnagent au milieu de cette soupe, force est de constater que les paroles de certaines chansons - « la femme est l'avenir du futur » (sic) - sont aussi consternantes que formatées pour un public ado. Le film est évidemment un échec au box-office comme l'avait été avant lui le fameux Bouge !, formaté pour le public du Hit Machine dans lequel Ophélie Winter, autre produit estampillé M6 à l'époque y jouait son propre rôle.

 

Si sa participation à Alive constitue une véritable gêne pour Maxim Nucci, elle lui ouvre cependant les portes de la notoriété et lui permet de faire la première partie de Calogero ou de Vanessa Paradis, lui offrant l'occasion de se confronter à un vrai public et, surtout, de développer un répertoire personnel plus ambitieux que ses compositions de commande. Avec plus de succès, il contribue à l'écriture de sa compagne : Le Passage et Lunatique. En 2005, une petite apparition dans le film Ne le dis à personne de Guillaume Canet montre qu'il peut se révéler un acteur efficace dès lors qu'on ne le bombarde pas en tête d'affiche et sa participation au film d'Olivier Marchal MR-73 confirme cette impression.

 

Le nom « Yodelice » vient d'une maison en Espagne, la « Casa Yodelice »[3], où il a composé son album à paraître[10]. Le personnage est décrit comme suit : « Yodelice, venu d'un monde imaginaire appelé Spookland est un grand gaillard habillé sombrement, chevelu et barbu, avec une plume piquée sur son chapeau melon et une larme maquillée sur la joue[3]. »

 

 

Conscient d'être un peu grillé en temps que Maxim Nucci, le compositeur - qui s'est séparé de Jenifer - reprend le chemin des studios pour un nouvel album, plus intime et personnel.

En 2008, Maxim Nucci se crée alors un personnage imaginaire, en s'inspirant des univers de Tim Burton et Jim Jarmusch, qu'il appelle « Yodelice ».Le nom « Yodelice » vient d'une maison en Espagne, la « Casa Yodelice », où il a composé son album à paraître. Le personnage est décrit comme suit : « Yodelice, venu d'un monde imaginaire appelé Spookland est un grand gaillard habillé sombrement, chevelu et barbu, avec une plume piquée sur son chapeau melon et une larme maquillée sur la joue. » . Pour la rythmique, il est rejoint par Abraham Laboriel (Paul McCartney, Eric Clapton). Les cuivres de Beck, et le violoncelle de son complice de scène Grandgambe au violoncelle, viendront parachever l’enregistrement de Tree Of Life.

 

Chantant désormais un folk acoustique et doux, Nucci, dont Yodelice devient le nom de scène, se confronte à plusieurs reprises au public parisien, avec un certain succès. Composant avec patience un premier album sous cette identité, album qu'il souhaite fignoler le mieux possible, il en fait partager plusieurs morceaux avec ses fans sur son MySpace officiel.

Publié en mars 2009, Tree of Life opte pour une musique folk et acoustique. Le succès arrive par surprise avec le titre « Sunday With A Flu ».

 

Yodelice revient avec un deuxième album en Octobre 2010, "Cardioid", où les guitares électriques viennent se mêler à l'acoustique et où les ambitions se révèlent plus grandes. L'artiste a de plus convié dans l'aventure une certaine Marion Cotillard, qui joue le rôle du clown Simone au sein du projet et qui s'impose comme un véritable pendant féminin inspirant les émotions de l'artiste.
Dès l'introduction de "Breathe In", où les riffs de guitare électrique viennent nous chatouiller les oreilles, on se dit que quelque chose a changé chez Yodelice. Inspiré par son idole David Bowie, l'artiste a décidé de développer davantage le pont entre musique et univers sensoriel imagé. Si le début de "More Than Meets The Eye" fait penser à "La Fille du Père Noël" de Jacques Dutronc, Yodelice livre un titre efficace. Plus loin, le piano de "My Blood Is Burning" s'affiche tel un coeur qui bat, prêt à exploser ! Sur "Five Thousand Nights", la voix de Marion Cotillard accompagne à merveille celle du chanteur. Certains auront d'ailleurs peut-être l'opportunité de la voir sur scène puisqu'elle accompagne parfois le groupe en concert. En attendant, Yodelice poursuit son ascension. Avec un coeur gros comme ça.

 

En octobre 2012, le label Mercury annonce que le troisième album de Yodelice verrait le jour en 2013. Au cours du printemps, c’est le chanteur lui-même qui évoque le projet, multipliant indiscrétions semées sur les réseaux sociaux et images des coulisses.

Fort des deux premiers albums disque de platine avec "Tree of Life" & "Cardioïd". Victoire de la musique en 2010 de Révélation de l’album de l’année, des tournées et festivals à travers la France et l’Europe avec plus de 250 dates, ainsi que de nombreuses collaboration dans l’univers du cinéma et de la mode (Les petits mouchoirs de Guillaume Canet, Dior …) Après 3 ans d’absence Yodelice revient avec un nouvel album "Square Eyes", résolument plus rock et lumineux.
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C’est finalement le 21 octobre 2013 que Square Eyes est commercialisé, précédé par les extraits Time (avec les "Moustaches Brothers") et Fade Away (disponible le 10 juin). Cet album "urbain et dru" a été enregistré avec la participation de l’ingénieur du son Xavier Caux et du batteur Patrice Renson (Salif Keita, -M-). L’énergie y est résolument rock, avec des chansons heureuses, fortes, et qui parlent sans détour, sans faux semblant.


Yodelice n’aime pas vraiment qu’on le mette dans une case. On l’a bien compris puisque encore une fois, il casse les codes et se renouvelle. Exit la folk mélancolique de « Tree Of Life ». « Square Eyes » séduira plutôt les amateurs de rock électrique – mais fans de la première heure ne passez pas votre chemin, il y aura aussi des pépites pour vous.
En résumé, un disque éclectique, avec une texture très travaillée, avec un univers très rock presque animal, différent. A ranger sur vos étagères entre les Black Keys et les Arctic Monkeys, mais surtout à portée de la main, pour le ressortir très souvent.

 

>> Sources: Music-story, Wikipedia, Musicactu, ziknation.com, evous.fr

Source : Music-Story

Biographie fournie par : Webmaster ABC-TABS

Dernière modification : 04/11/2013