Musicienne depuis ses plus jeunes heures, Olivia Ruiz, après un passage par la Star Academy, est désormais l'une des étoiles montantes de la nouvelle vague de la chanson française.
Olivia Ruiz (de son vrai nom Olivia Blanc) naît le 1er janvier 1980 à Carcassone dans l'Aude. Elle a grandi dans le village de Marseillette. Son père, Didier Blanc, lui-même chanteur et musicien, fait partie d'une tribu d'origine espagnole passionnée par la musique. La petite Olivia, dès ses plus jeunes années, prend l'habitude de voir son père et sa formation, "Didier Blanc et la Belle Histoire", sur scène. En grandissant, le virus artistique qui a déjà atteint sa famille la touche également et elle commence à se produire sur les scènes de théâtre de sa région. Elle a 12 ans quand elle joue pour la première fois avec la troupe Médiévales. Parallèlement, elle prend des cours de danse.
A 15 ans, elle monte son premier groupe avec quatre amis du village voisin. Les "Five" gagnent différents tremplins et font les premières parties d'artistes de la région. Plus tard, elle chantera avec un artiste originaire de Narbonne, après avoir travaillé le chant plus sérieusement. Ces différentes expériences, en plus de forger sa culture musicale, lui permettent de financer ses études en communication, qu'elle entreprend à Montpellier. En même temps, Olivia Ruiz forme un duo avec son père. Tous deux passionnés par les rythmes latins, chantent ensemble des titres espagnols ou rendent hommage à Claude Nougaro, un artiste à qui Olivia Ruiz voue une véritable dévotion.
Son diplôme en poche, la jeune femme se lance dans l'aventure de la télé-réalité en se présentant, en 2001, au casting de la "Star Academy". Un choix étrange pour Olivia, qui penche plus vers le rock alternatif que vers les paillettes commerciales. Olivia, malgré son non-conformisme, y connaît un grand succès, sa voix particulière et son physique attirant faisant pencher les votes en sa faveur jusqu'en demi-finale. Elle assumera toujours l'idée qu'elle est entrée dans ce jeu télévisé pour se faire connaître.
En sortant, Olivia Ruiz décide alors d'aller frapper aux portes des artistes qu'elle admire. L'accueil n'est pas toujours des plus chaleureux, l'étiquette de "star-académiste" que porte la jeune femme ne disparaissant pas aussi vite. Sa première rencontre avec son idole, Juliette, se passe d'ailleurs relativement mal, avant que cette dernière ne se rende compte du potentiel de la jeune fille à l'accent du sud. Elle lui écrit donc la chanson "J'aime pas l'amour" qui donne le titre à l'album, qui sort le 07 octobre 2003, alors qu'un premier simple, "Paris", était déjà sorti en mai 2002.
Cet album, écrit en symbiose avec la scène alternative française, comporte, outre celle de Juliette, la patte des Weepers Circus, de Nery, ex-membre des VRP, ou du compositeur Philippe Prohom. Réalisé par Iso Diop et Mitch Olivier, réalisateurs et musiciens des Rita Mitsouko, "J'aime pas l'amour" est un joli melting pot d'influences, qualifié d'"inégal" par les critiques mais proposé aux Victoires de la Musique dans la catégorie "Révélation scène". Elle en vendra plus de 50000 exemplaires, remportant ainsi son premier Disque d'argent.
En 2003, Didier Varrot tourne "Olivia Ruiz, star'activiste", un documentaire qui retrace l'évolution de l'ancienne académicienne. Il remporte le premier prix de l'Académie Charles-Cros pour ce film de 52 minutes où acteurs et témoins de la télé-réalité analysent le phénomène "Star Ac" et le parcours qu'Olivia Ruiz s'est tracé à force de détermination et d'originalité. En septembre de la même année, Olivia part en tournée pour une série de concerts. Elle fait la première partie d'artistes comme les Têtes Raides, Arthur H ou Tryo, se heurtant à un public parfois difficile… qui adopte les sonorités rock, tango et jazzy de la jeune brune. Son passage à la Cigale de Paris le 12 octobre 2004 confirme son talent scénique et sa popularité naissante auprès du grand public comme auprès de la profession. Ces concerts se poursuivent jusqu'en avril 2005.
Olivia Ruiz se concentre ensuite sur le prochain album. Mathias Malzieu de Dionysos, le producteur Alain Cluzeau, Christian Olivier des Têtes Raides, Christophe Mali de Tryo, Ben Ricour et bien sûr, Juliette : la brochette de talents confirmés permet à Olivia de concocter un album aux saveurs aigres-douces, "La femme chocolat", qui sort en novembre 2005.
A 26 ans, Olivia Ruiz a enfin trouvé son univers, un monde dans lequel rock et accordéon, violon et tango, clarinettes et musiques latines se mêlent en un mélange savoureux, fantasque, original et frais. Son premier simple "J'traîne des pieds", qui parle de son adolescence, envahit les ondes et Olivia Ruiz devient un élément incontournable des festivals francophones.
Le 04 mars 2006, "La femme chocolat" est nommé "album de l'année" par les Victoires de la musique, alors qu'Olivia Ruiz est en tournée. Traversant toute la France, participant aux plus grands festivals de l'été, et faisant une pause par son village natal, Marseillette, la jeune femme fait fondre tous les publics. Son succès au Bataclan à Paris, le 3 avril, est aussi retentissant que les ventes de son album. En août, on comptabilise 350.000 exemplaires vendus.
Lors des Victoires de la musique 2007, elle remporte la victoire du Groupe ou artiste(s) interprète(s) féminine(s) de l'année et la victoire du Spectacle musical de l'année.
En 2007, La Femme chocolat est certifié disque de diamant avec plus de 1 000 000 d'exemplaires vendus.
En 2009, elle sort son troisième album studio "Miss Météores". Composé de 13 titres, ce nouvel opus réserve de belles surprises et des collaborations inattendues avec les Coming Soon (bande originale du film Juno), The Noisettes, Lonely Drifter Karen ou encore Buck 65 .Olivia Ruiz signe tous les textes en français, soit la majeure partie de l’album, et co-compose la quasi-totalité des titres avec Mathias Malzieu (Dionysos).
Biographie: http://www.rfimusique.com
Source : RFImusique
Biographie fournie par : Webmaster ABC-TABS
Dernière modification : 22/06/2011