Pourquoi Mademoiselle K ?
"Parce que les kiwis, les kilomètres, Katerine avec un K sur la pièce d'identité, les kilowatts et les kasse-tête; mademoiselle parce que j'aime pas madame, ça fait vieille, mariée, rangée, distinguée. " Mademoiselle K, Katerine Gierak à la ville est née le 17 novembre 1980 à Levallois-Perret.
Premier pas dans la musique à 5 ans, quand sa mère l'inscrit en éveil musical. Elle veut alors faire du piano comme la plupart des gamins mais "ça coûtait trop cher et on avait pas la place alors j'ai fait de la flûte à bec!".
Puis parcours classique, conservatoire, solfège et surtout, la rencontre dans son lycée du XIIIème arrondissement avec une prof de musique qui sera son mentor: Annick Chartreux. "Avec elle, j'ai découvert qu'il n'y avait pas des musiques mais LA musique ; pas de cloisons entre les genres, ce qui m'a permis de garder l'esprit toujours grand ouvert ; à cette même période, je me suis fait ma culture générale en écoutant beaucoup de CD. Du jazz, du baroque, du médiéval, du classique; beaucoup de quatuors à cordes, de symphonies, d'opéras: "Thaïs" de Massenet, mon préféré. J'ai fait aussi de la scène, ce qui me démangeait depuis pas mal de temps, mais je ne chantais pas encore : j'étais avant tout guitariste. J'écrivais des textes, mais je n'imaginais pas les mettre en musique".
Elle passe un prix de guitare classique puis découvre la guitare électrique. Bac en poche, Mademoiselle K s’inscrit en musicologie à la Sorbonne-Paris IV de 1999 à 2005. Durant ces années, en parallèle, elle travaille à ses chansons dont le style évolue assez rapidement vers un rock nourri de multiples influences. En 2004, elle rencontre Yvan Taïeb qui devient son manager, la programme régulièrement au House of Live (anciennement Chesterfield Café) et lui permet enfin de se faire connaître dans le monde de la musique. Elle rencontre aussi ses musiciens actuels à la même période. Puis elle se voit devenir prof, chante, toujours, et rate son Capes. "C’est là que j’ai écrit Ca sent l’été, et que je me suis coupé les cheveux !".
Yvan Taïeb devient son producteur avec le label Roy Music. Thomas Crevecoeur la manage désormais. Les albums de Mademoiselle K produits par Roy Music sont en licence chez EMI.
Mademoiselle K sort son premier album « Ca me Vexe » le 21 août 2006 chez Roy Music. Le premier single éponyme de l'album ainsi que les deux suivants, « À l'Ombre » et « Jalouse » passent régulièrement sur les radios musicales nationales telles que Le Mouv, Europe 2 ou RTL 2. Mademoiselle K rêvait de devenir chanteuse mais rien ne la prédestine à devenir leader d'un groupe de rock.
Mais pour faire un album, il faut quelques musiciens de plus : s'ajoutent alors Peter (Pierre-Antoine Combard), Pilou (Pierre-Louis Basset) et David (David Boutherre). Avec le succès retentissant de « Ca me Vexe », Mademoiselle K est de plus en plus sollicitée : le groupe assure la première partie sur la tournée française du groupe de rock Placebo, en avril 2007, Mademoiselle participe à l'émission musicale présentée par Nagui, « Taratata », sur invitation de Jacques Higelin. A cette occasion, elle fait un duo avec l'artiste français en reprenant le célèbre « Bonnie and Clyde » de Serge Gainsbourg, chanté à l'origine avec Brigitte Bardot.
Pourquoi le Rock ?
"J’ai besoin de cette énergie, de cette intensité; et de travailler à plusieurs. J'ai beau écrire les textes et la musique, ce n'est jamais qu'une ossature; la chair, les muscles et qui donne l'énergie, on l'a fait à 4. Avant l'enregistrement de l'album, on a vraiment passé, en plus de tous les concerts qu'on avait fait avant, 3 mois à revoir toutes les chansons de A à Z, à remanier parfois entièrement les structures voir même les fondements de certaines chansons; 3 mois à se voir 5 jours sur 7; 3 mois à parfois se friter méchamment (surtout entre guitaristes); 3 mois à finalement s'apprécier de plus en plus et à aimer encore plus jouer ensemble. Et blablabla et bla bla bla. Viens plutôt aux concerts. Bouge-toi un peu merde !"
Cinq ans après l’album Ça me vexe, instantané d’une société mondaine et verrouillée (Ça me vexe) en forme d’autoportrait (Jalouse), trois ans après Jamais la paix, album collectif de gimmick (Grave), phrase mantra (« Je nique le vent et je pisse debout », Enjoliveur) et Maman XY, une chanson sur l’identité, et deux ans après un live témoin des concerts qu’elle donne avec son groupe de trois musiciens, Mademoiselle K revient.
Elle a toujours sa tête de Pat Benatar. Mais elle se la prend moins. Après son premier album, elle s’est retrouvée strassée, stressée. Son marchand de fruits et légumes l’apostrophait pour la jouer photo-souvenir avec la vedette locale. Elle est devenue parano. Elle s’est recentrée sur l’essentiel, les compos, à se faire seule les questions et les réponses, avec ses jouets. Elle a ressorti sa guitare, son piano, posé des patterns de batterie. Durant un an et demi, elle a écrit, retouché, biffé, réécrit jusqu’à ce que chaque couplet valide l’intention première, phrases en vison doublé. Un an et demi, ce n’est jamais trop long : Mademoiselle K écrit binaire comme il faut pour réinventer le rock à la française.
En octobre 2010, elle annonce sur son Facebook officiel la sortie de son prochain single Jouer dehors le 1er novembre, extrait de son 3ème album du même nom, qui sortira lui le 17 janvier 2011.
Jusqu’à ses 20 ans, Mademoiselle K, Katerine Gierak à la ville, faisait de la guitare classique. Conservatoire de Boulogne, études de musicologie. La mère, fan d’opéra, rêvait d’être pianiste. Son père, qui jouait de l’accordéon, écoutait Elvis et Aznavour. Fille d’immigrés polonais. Toute son enfance, Katerine Gierak a entendu ses parents devoir épeler leur nom. Les parents ne sont jamais mieux vengés que par leurs enfants. Mademoiselle K — en entier — l’a fait. Sans une faute. Doigts dans l’nez.
>> Sources: Wikipedia, Site Officiel, Paperblog.fr
Source : Wikipedia.fr
Biographie fournie par : Webmaster ABC-TABS
Dernière modification : 19/06/2011