Le groupe Black Eyed Peas contrebalance le mouvement hip hop originel par un son qui se nourrit de diverses influences puisées dans des genres aussi différents que le rock, la musique latine, le rap, le jazz, la soul et le R’N’B.
Tout commence lorsqu’à l’âge de quinze ans, Will.i.am (William Adams) et Apl De Ap (Allen Pineda) créent le groupe de break dance, Tribal Nation. Quelques temps plus tard, le tandem décide de se consacrer à la musique sous l’acronyme Atban Klann, (A Tribe Beyond a Nation). Repéré pour leurs freestyles, mélange de mix, de chant et de danse, ils signent leur premier contrat d’enregistrement, en 1992, sur le label d’Eazy-E, Ruthless Records. Cependant, leur style trop éloigné de la violence du gangsta rap brise les conventions. Un album est bien enregistré mais ne sera jamais commercialisé.
Lorsqu’Eazy-E décède en 1995, leur contrat prend fin. Les deux rappeurs décident de recruter un nouveau DJ et danseur en la personne de Jaime Gomez alias Taboo et commencent à se produire à Los Angeles. Il ne leur manquait plus qu’une chanteuse, Kim Hill pour que le groupe soit au complet. Les Black Eyed Peas naissent et sortent leur premier album Behind the front en 1998. Le succès critique est immédiat mais le public est plus frileux. Deux ans plus tard, ils font la première partie de Macy Gray et publient leur second opus, Bridging The Gaps, sur lequel figure des featurings aussi prestigieux que Macy Gray, De La Soul et Wyclef Jean.
En 2003, avec l’album Elephunk, Stacy Ferguson, plus connue sous le nom de Fergie, devient la nouvelle voix féminine des Black Eyed Peas. Ancienne chanteuse du groupe Wild Orchid et animatrice d'émission pour enfants, Fergie apporte sa voix et sa personnalité aux rythmes élaborés du trio. Le groupe collabore, entre autres, avec le batteur de Blink 182 et le chanteur de Papa Roach. Leur premier titre "Where is the love", sur lequel on peut entendre Justin Timberlake, est un tube. Suivent les hits mondiaux "Shut up" et "Let’s get it started". Au total, Elephunk s’écoule à plus de six millions de copies à travers le monde.
Le 7 juin 2005, Monkey Business, est dans les bacs. Ce quatrième opus, enregistré à Londres, se situe dans la lignée du précédent. Le groupe s’est inspiré de ses voyages, de nouvelles sonorités et sample "Englishman in New York" de Sting le temps d’un titre. Pas moins de cinq singles sont extraits. De "Don’t phunk with my heart" à "Dum Diddly" en passant par "Don’t lie", "Pump it" et "Shut up", les tubes s’enchaînent. Monkey Business confirme la popularité du groupe. Parmi les nombreuses collaborations au sein de l'album, les Black Eyed Peas réalisent un rêve en collaborant avec James Brown sur le titre « They don't want music ». En France, les Black Eyed Peas sont récompensé le 21 janvier 2006 par deux Nrj Music Awards : celui du meilleur groupe international et du meilleur album de l’année avec Monkey Business. Aux Etats-Unis, c’est la cérémonie des American Music Awards qui les honorent avec trois trophées, les prix du meilleur groupe dans les catégories Soul/R&B et Rap/Hip-hop, ainsi que le prix du meilleur album pour Monkey Business.
Après la promotion de Monkey business, les quatres acolytes se séparent temporairement pour se lancer dans des projets plus personnels. Will.i.am le leader du groupe apparaît en featuring sur le titre "Beep" des Pussycat Dolls. Il crée son label sur lequel il signe et produit le premier album solo de Fergie, The dutchess. Les singles de l’album "London bridge", "Fergalicious", "Glamorous" et "Girls don’t cry" atteignent les sommets des charts. Will.i.am, producteur de génie, participe aux albums de Nas, de Justin Timberlake et de Timbaland. Il travaille aussi au retour de Michael Jackson. Fin septembre 2007, son 1er album solo Songs about girls est dans les bacs. Il y parle d’amour avec des textes semi-autobiographiques. Le premier extrait est le titre "I Got From My Mama (Genetics)". De leur côté Taboo et Apl.de.Ap font de même.
Début 2007, Will.I.Am déclare au site Billboard qu'un nouvel album est en préparation. Le premier extrait de The E.N.D (The Energy Never Dies) Boom boom Pow sort en mars 2009 et arrive en tête des classement mondiaux, y compris le Billboard Hot 100 (restant au sommet du top plus de 10 semaines consécutives).
Même s’il n’atteint que rarement ce sommet d’efficacité dans le genre, le reste de l’album regorge de beats malins, de suite d’accords hymniesques, de choeurs à fredonner dans toutes les pièces d’une maison aux fenêtres grandes ouvertes. Si on pouvait transformer la vie et la ville en un gigantesque dance-floor, il y a fort à parier que The E.N.D pourrait alors être diffusé partout et en boucle. Les trois MCs et leur vocaliste n’ont peut-être pas trouvé la recette magique qui leur permettra de réitérer cet exploit à chaque disque, mais on a envie de remettre celui-là au début dès qu’il arrive à la fin. Et ce n’est pas fréquent en cette fin de décennie.
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Source : L'internaute
Biographie fournie par : Webmaster ABC-TABS
Dernière modification : 22/06/2011